Chalon s’est incliné en ouverture du championnat au buzzer face à Strasbourg 83 à 80 et pourra nourrir des regrets.
Tout d’abord les faux départs identifiés en préparation n’ont pas été corrigé. Chalon a manqué son début de match, obligeant son coach Savo Vucevic à prendre temps mort dès la deuxième minute après un 12-2 encaissé. De même au retour des vestiaire, les rouges et blancs encaissent un 13-5 avant de se remettre la tête à l’endroit.
Ensuite, même s’il y a du mieux, encore 15 pertes de balle pour les chalonnais, dont 4 pour le seul Ristic qui n’a disputé que 9 minutes de jeu.
Enfin un mal profond… la réussite aux lancers francs qui était déjà un point noir la saison passée : 52%…
30 paniers marqués des deux côté et des pourcentages proches (48% vs 45%), Chalon qui gagne la bataille du rebond (40 à 32, dont 19 offensifs vs 12), match nul sur les passes décisives (20 partout), presque autant de balles perdues ou de fautes sifflées de part et d’autres… Oui les 10 lancers lâchés en route pèsent très cher.
Chalon a dû cravacher deux fois pour revenir au score, puis pour repasser devant dans le dernier quart. Car même si les chalonnais fonctionnement en « mode diesel », ils ne lâchent jamais l’affaire, avec un point pour le réveil : son capitaine Gaudoux, meilleur marqueur avec 19 points.
Mais dans le money-time, alors que Chalon trouvait les ressources pour revenir, les visiteurs perdaient en lucidité, Cuthbertson jouant rapidement une contre-attaque dans les 20 dernières secondes plutôt que de poser le jeu, ou en ne faisant pas faute sur l’ultime possession de Strasbourg, contrairement aux consignes données par le coach.
La fin est connue, Artis crucifie Chalon au buzzer sur un gros shoot à 3 points.
Le haut niveau se joue à des détails et devant son public la SIG a commis moins d’erreur et la pièce est tombée du côté de la cigogne.
Les réactions du coach et du capitaine (source JSL) :
le coach :
Deux actions qui ont rendu en colère Savo Vucevic. « On a raté beaucoup de lancers (12/22 soit 55 %, ndlr). Il reste 18 secondes. Et on joue la contre-attaque, mécaniquement », fulmine le coach chalonnais. « Sur la dernière action, j’ai demandé un pressing pour piquer la balle ou faire la faute, car je voulais que l’on décide (en ayant la dernière possession, ndlr). Donc on a encore beaucoup de boulot sur des choses basiques car certains joueurs sont arrivés avec leurs habitudes. Il faut casser tout ça. »
Je n’ai rien aimé de ce match car on a perdu. Rien, rien, rien… Je l’ai dit aux joueurs. Je n’aime pas quand on joue comme ça, sans être en équipe. C’est catastrophique. Je n’ai rien aimé […] Soit ils sont attentifs et comprennent le plus vite possible ce que l’on demande. Soit quelqu’un aura des problèmes. On ne peut pas gérer une fin de match comme ça », conclut le coach de l’Élan, qui ne mâche décidément pas ses mots.
Le Capitaine :
« Nous, les joueurs, on a fait des choix qui n’ont pas été bons sur le terrain », surenchérit le capitaine Lionel Gaudoux. « Quand on a 20 secondes à la fin, on aurait dû tuer le temps et garder la balle pour jouer cette dernière possession. En plus, derrière on va chercher la faute et on n’a pas été bon encore ce soir (samedi, ndlr) aux lancers francs. On s’est mis dans la difficulté tout seul en fait. »
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