Chalon en plein doute

Bourg d’impose sans trembler 79 à 64 au Colisée, dominant des chalonnais en plein doute.

 

Comment est-il possible de manquer un layup en plein temps fort ? Comment un arrière expérimenté et référencé peut-il terminer à 0/4 aux lancers francs ? Comment peut-on perdre des balles, s’emmêler les pinceaux, manquer des shoots ouverts quand il est possible de revenir au score ? Chalon est en pleine crise de confiance et c’était criant ce soir sur le parquet du Colisée.

 

Concernant le film du match, on oubliera la parodie de première mi-temps proposée par l’Elan, les joueurs brillants de la deuxième mi-temps de mardi étaient méconnaissables. 0/5 pour un Camara fantomatique, Hesson à 5/7 ne rentrait aucun tir, Klobuclar n’avait rien d’un Wolters (0 point, 0 passe, 0 rebond, 0/2 aux lancers), le collectif était resté également au vestiaire. Seul Etienne Ca tirait son épingle du jeu et mettait à profit son temps de jeu (8 points en 8 minutes). 43-29 à la pause pour les visiteurs.

 

Stats à la pause :

 

 

La révolte ne fut pas immédiate au retour des vestiaires. Il aura fallu que Bourg mette un ou deux paniers pour qu’enfin Chalon montre un autre visage devant les caméras de RMC Sport. Avec plus d’engagement et d’envie les locaux revenaient à 8 longueurs et faisait jeu égal au rebond. Mais trop brouillons et maladroits, l’Elan laissait les burgiens reprendre plus de 10 points et n’arrivait ni à se rassurer ni à mettre le doute dans la tête de leurs adversaires.

 

Dans le dernier quart, l’écart grimpait à près de 20 points. Le 3/3 à 3 points de Justin Robinson arrivait trop tard. Les sifflets tombaient des tribunes, fin de match.

 

 

A la sortie du Colisée, colère, déception et fatalisme se mélangeait , on entendait des « on y va tout droit », « on a un pied et demi en proB », « Hervé nous a fait monter, il nous fera descendre »… Beaucoup de mines déconfites, des visages fermés… Nouveau jour de Toussaint au Colisée.

 

Bourg a réussi à conserver Peacock, Wright et Sim, ce club a recruté un super pigiste médical Andjusic, construit un 5 solide, des rotations qui tiennent la route autour d’un bon coach, la trajectoire de ce club est exemplaire, leur place dans le haut de tableau est méritée, pour une équipe qui dispose d’un budget inférieur à celui de l’Elan.