Miraculés !

Comment passer de la joie, à la colère, à la frustration voire la colère, à l’espoir, au désespoir et au soulagement en quelques minutes ? Il suffisait de regarder le match contre Boulazac où l’Elan s’impose à l’extérieur après prolongation 88 à 87 !

 

La joie et l’espoir, quand Chalon creuse plusieurs fois le trou dans le match, semblant dominer Boulazac… Ou lorsque Armand égalise à quelques secondes de la fin, permettant à Chalon de jouer la prolongation ou Meiers qui inscrit 2 points à 1,5 secondes de la fin de la prolongation sur un petit hook shot…

 

La frustration et la colère quand les balles perdues se multiplient aux moments clés : quand l’adversaire est dans les cordes et qu’il faut donner le coup de grâce… Quand l’Elan mène de 2 points à 1,5 secondes de la fin du match balle en main et envoie la balle en tribune… Ou quand la faute est faite sur la remise en jeu pour Boulazac, donnant 3 lancers aux locaux et l’occasion de gagner le match… Comme au Portel.

 

Le soulagement quand à 0,2 secondes de la fin Flowers craque sur la ligne des lancers, rentrant 1 seul de ses 3 aux lancers francs et laisse filer la victoire pour les périgourdins.

 

Chalon aurait dû tuer le match, mais n’a pas eu la force mental de le faire, Boulazac non plus… Au final c’est  une victoire importante pour Chalon qui respire.

 

Quel scénario fou… La pièce est tombée du bon côté. L’Elan Chalon est encore en vie ce soir. Le match contre Gravelines dans l’opération maintien comptera double… Mais Chalon a toujours les cartes en main, l’espoir est là et c’est bien l’essentiel.