L’Elan s’incline une 3ème fois d’affilié en championnat, la seconde au Colisée, cette fois face à Strasbourg 76 à 54.
Les locaux auront mené une grande partie de la première mi temps, animés par de bonnes intentions, notamment grâce à Myers qui mettait 6 points d’affilié en fin de période. A noter la titularisation d’Assane Ndoye suite à la blessure de Menco (cheville) et un DJ Cooper qui débutait sur le banc.
Chalon basculait avec 6 points d’avance après 20 minutes de jeu : 29 – 23. Avec 22 pourcents de réussite au shoot, la SIG restait au contact, cela ne pouvait durer.
L’Elan craquait dès le début du 3ème quart, encaissant un 16-3 en 5 minutes de jeu. Sans solution en attaque, sans système, enchaînant les pertes de balles et les passes hasardeuses, l’Elan survivait grâce à quelques actions individuelles. Strasbourg avait pris l’ascendant psychologique et un peu d’adresse, la machine était lancée.
Trop limités, malgré quelques coups d’éclats, les chalonnais prenaient l’eau dans le dernier acte et laissaient la SIG prendre plus de 10 points d’avance rapidement. Le match était plié. Le bateau rouge et blanc sombrait sous les sifflets nourris du Colisée.
Que retenir de ce match… Une faillite collective en seconde mi-temps, des systèmes grippés : combien de fois la balle ressort à 12 mètres du panier avec 7 ou 8 secondes à jouer. Où sont les écrans ? Où sont les coupes ?
Chalon a déjà réagit en signant Sean Armand : un arrière. Sur le match de ce soir, est-ce que cela aurait pu changer quelque chose ? On peut vraiment se poser la question, Myers à ce poste a réalisé probablement son meilleur match. Le problème est dans l’animation et dans… la RAQUETTE ! La doublette Buckner (6 points à 2/6 et 2/4 aux lancers 5 rebonds 1 balle perdue en 22 minutes) / Camara (0 point car aucun shoot 5 rebonds 2 balles perdues en 17 minutes) est loin du niveau qu’on peut espérer en Jeep Elite.
Certes l’absence de Menco s’est fait ressentir au poste 3, même si Assane NDoye n’a pas démérité, bien au contraire ! Myers (17 points) et Hesson (16 points) auront assuré la marque…
Bref, il n’y pas de quoi envisager l’avenir avec beaucoup d’optimisme, Chalon s’enlise. On déjoue, on s’ennuie, on perd et on s’en va. C’est la Toussaint avant l’heure au Colisée.
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