2023-2024, c’est fini !

Après avoir battu St Quentin la semaine dernière au Colisée pour le dernier match de la saison à domicile, la saison 2023-2024 de l’Elan Chalon s’est achevée hier à Cholet dans un match sans enjeux.

Une dernière réussie au Colisée après un match épique, deux prolongations et une équipe de St Quentin qui terminera à 3 sur le terrain dans la dernière minute de la seconde prolongation.

Portés par un Ryan Mikesell de gala (32 points, 6 rebonds 4 passes, 10 fautes provoquées), tous les chalonnais se sont arrachés pour une belle fête au Colisée et pour communier avec le public. Pour le 13ème match à guichet fermé de la saison et un match complètement fou, les rouges et blancs auront réussis leur ultime sortie à domicile.

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Le dernier match à la Meilleraie s’est soldé par une courte défaite dans les dernières minutes 84 à 77.

L’Elan avait libéré un peu plus tôt dans la semaine Antoine Eito, parti au rassemblement de l’équipe de France 3×3 en vue de la qualification pour les Jeux Olympiques 2024.

Alors que les choletais devaient impérativement l’emporter pour se qualifier en playoffs, Chalon aura joué sérieusement son match, montrant de belles séquences de jeu, avec un très bon Nikolic à la mène et un Mikesell toujours étincelant en cette fin de saison.

 

L’objectif de la saison était le maintien dans cette année à 3 descentes. Objectif atteint à 3 journées de la fin… Mission Accomplie !

Quid pour l’an prochain ? Il reste sous contrat le coach et 3 joueurs : Antoine Eito, Olivier Cortale et Lionel Gaudoux. Dans une interview accordée cette semaine dans le JSL, Rémy Delpon apporte déjà quelques réponses pour l’an prochain, avec une équipe construite autour de 9 joueurs professionnels et 3 espoirs.

Peut-être quelques éléments filtreront lundi 13 mai avec la soirée d’adieu organisée par le club pour les abonnés.

L’interview du JSL sur la préparation de la prochaine saison :

Certes. Mais, surtout, vous restez en Élite lors de cette fameuse saison à trois descentes…

« Par le passé, on l’a déjà jouée, cette dernière place. On n’a pas paniqué. Le coach amène et diffuse de la sérénité. Et on n’a pas paniqué, pas dépensé. »

Un coach qui est encore sous contrat l’année prochaine, tout comme trois JFL (Eïto, Gaudoux, Cortale). Une bonne base de travail, sachant que vous avez presque deux mois de plus que l’an passé pour préparer 2024-25…

« Ça change les choses. On va pouvoir prendre le temps d’analyser ce qu’on a fait de bien et de moins bien. Et préparer un budget prévisionnel qui sera prêt le 12 mai, le lendemain de la dernière journée. L’an passé, on se projetait à 5,6 millions d’€ de budget et 1 million de masse salariale. Sauf qu’on a fait de très bons résultats en billetterie, qu’on a touché deux subventions exceptionnelles… Avec cet excédent, on a pu opérer des changements (arrivées d’Harper et de Mikesell en novembre) et on aurait sûrement fait une autre équipe en partant avec ces 10 % de plus. Aujourd’hui, le budget tourne entre 6 et 6,2 millions et la masse autour de 1,2. »

Qu’en est-il de votre masse salariale ?

« Elle est purgée. Cette saison, on comptait encore des reliquats de Martins (Meiers) et de Sebastian (Machowski) mais c’est terminé. »

Comment vous projetez-vous sur l’avenir ?

« La question, c’est : où veut-on se situer ? Entre la 12e et la 16e place ? Je ne pense pas. Si on veut grimper, on doit arriver rapidement à 7 millions de budget. D’ici trois ans maximum, si possible deux. Comment ? Avec un homme providentiel ? Je n’y crois pas. Aujourd’hui, on a 1 250 abonnés, 550 en VIP. L’objectif, c’est 2 000. Et puis, à nous de trouver parmi nos 280 partenaires ceux qui peuvent monter en puissance. Dans notre modèle, c’est plus simple d’aller chercher dix fois 50 000 qu’une fois 500 000. Sachant qu’on n’a pas touché nos tarifs depuis le Covid, là où les prix ont explosé depuis. À nous d’inventer des choses. De capitaliser sur notre identité. »

C’est-à-dire ?

« On veut renforcer qui on est. La construction de l’équipe va se faire dans cette idée-là. Réfléchir à l’intégration des jeunes, qu’on aurait bien aimé entamer avec les Kyshawn George, Mathias M’Madi, Quentin Diboundje… Mais ils sont tous partis. On a les Akram Naji, Yanis Tonnellier, Noah Badibanga qu’on a tous signés pros. C’est peut-être le moment de repartir avec une construction à 9 pros + 3 jeunesde renforcer notre structure de formation, qui est notre identité. J’aimerais vraiment qu’on redevienne un bastion imprenable. Je suis un peu jaloux de Saint-Quentin qui a tapé presque tous les gros chez lui. J’aimerais que nos adversaires se disent que s’ils gagnent ici, ils nous auront marché sur la gueule. Qu’ils débarquent dans le village d’Astérix. Chez les « fous ». Dans une salle blindée. Ça, ça construit une identité de club.  

Sources : lejsl.com

 

 

 

 

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