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Information importante au détour de la lecture de l'équipe : négociations avec un gros sponsor pour l'Elan d'après Rémi Delpon. Bonne lecture.

 

 

L'ÉQUIPE

 

Vincent Collet a fait les frais de la valse des entraîneurs qui sévit en Jeep Élite. (S. Bozon/Icon Sport)

Basket Jeep Elite

issu du journal

Jeep Élite : la nouvelle formule du championnat provoque la panique chez les clubs

La perspective des trois descentes en fin de saison fait souffler un vent de panique sur la Jeep Élite. Coaches éjectés en série, nombreux joueurs remplacés : les clubs menacés tentent tout pour se maintenir.

Liliane Trévisan

01 février 2020 à 00h10

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C'est la valse des coaches, une valse sauvage à six temps. Après à peine plus de quatre mois de compétition, six entraîneurs ont déjà sauté. «On a créé un monstre», s'était écrié Dominique Juillot, président de l'Élan Chalon, quand ce nouveau format de Championnat, sanctionné de trois descentes visant à réduire l'élite à 16 clubs, avait été entériné. Et le monstre mange ses enfants, comme le dirigeant chalonnais a pu le constater, lui dont le club est le dernier en date à avoir changé de coach, Julien Espinosa remplaçant Philippe Hervé.

 

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Sa décision et celles de ses homologues ont-elles été précipitées par le spectre de ces trois descentes ? «Pour moi, il y a une espèce de psychose, note Crawford Palmer, directeur sportif de Limoges. Je pense que dans notre situation avec Alfred (Julbe), ça a dû peser, avec en plus un contexte limougeaud où tout va plus vite, tout est plus intense. Sans ces trois descentes, on aurait peut-être eu un peu plus de temps. Il y a vraiment une tension accrue par rapport à ça. La marge d'erreur est plus mince.»

 

«Les trois descentes ont créé une pyschose incroyable»

 

Rémy Delpon, directeur général de Chalon

Ce que confirme Rémy Delpon, son alter ego de Chalon. «Les trois descentes ont créé une psychose incroyable, acquiesce le manager général. Pourtant, on n'a pas paniqué, on a attendu la 20e journée ; on a changé trois joueurs, on a tout fait pour ne pas changer de coach, d'autant que Philippe Hervé était là pour un projet. Mais le groupe n'était plus en adéquation avec ses idées.»

 

 

Limoges CSP

@limogescsp

Premier entraînement pour l’équipe sous les ordres de Mehdy Mary pour préparer le déplacement à Dijon 🏀💪

 

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Cette saison, on a vu beaucoup de clubs prendre très rapidement la décision, toujours délicate humainement et économiquement, de se séparer de leur entraîneur. Comme si les enjeux de la saison rendaient bien plus dramatiques les défaillances dans le recrutement, le manque d'adaptation des joueurs aux coaches et la nécessité d'agir vite. Même si Christophe Le Bouille, président du Mans, réfute tout caractère d'urgence lié aux descentes dans le choix de se séparer de son coach Dounia Issa - «quelque chose n'allait plus, il y avait un lien rompu avec les joueurs, mais j'aurais pris la même décision avec deux descentes» -, il note tout de même une agitation anormale : «Ça bouge plus, ça réagit plus vite que d'habitude.»

 

Des clubs historiques en danger

Cette frénésie est sans doute aussi accentuée par le fait que, parmi les équipes ayant coupé leur coach, on retrouve des clubs historiques, aux budgets importants, et peu habitués à se retrouver en situation aussi périlleuse (Le Mans, Limoges, Strasbourg). Le licenciement de Vincent Collet à la SIG, à propos duquel le président Martial Bellon n'a pas souhaité s'exprimer, en est un symbole. «Ces clubs ne sont pas formatés pour vivre ça. Il y a eu un vent de panique», reconnaît Crawford Palmer.

 

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Et la Jeep Élite stresse d'autant plus que remonter de Pro B sera là aussi bien plus rude, avec une seule accession directe (et éventuellement des barrages avec le 15e de Jeep Élite). Descendre en Pro B n'est jamais anodin et ce le sera encore moins. «En descendant, tu perds environ 30 % de ton budget, insiste Rémi Delpon. Nous, on est enfin en discussion avec un gros partenaire. Si on descend, il n'y a plus de discussion. Et ça nuit aussi à ton centre de formation. Les parents sont moins chauds pour te laisser leurs gamins.» Devant ces perspectives inquiétantes, les clubs font jouer à plein les réflexes de survie : les coaches sautent, les changements de joueurs sont légion.

 

 

SIG Strasbourg

@sigstrasbourg

Vincent Collet remplacé par Lassi Tuovi sur le banc de la @sigstrasbourg https://sigstrasbourg.fr/2020/01/vincent-collet-remplace-par-lassi-tuovi-sur-le-banc-de-la-sig-strasbourg

 

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102

23:36 - 25 janv. 2020

 

Ainsi, à ce stade de la saison, le quota des seize contrats pro autorisés a déjà été atteint par Boulazac, trois clubs sont déjà à quinze contrats (Boulogne-Levallois, Pau-Lacq-Orthez et Limoges quand DeMarcus Nelson sera qualifié), et trois à quatorze contrats (Chalon, le Portel, Roanne). Cette surenchère de joueurs, sans compter que se séparer d'un coach a aussi un poids financier, fait surgir une autre inquiétude. «Il y aura des calculs économiques, prévient Delpon, des clubs vont prendre des risques en pensant que ça leur coûtera moins que de descendre en Pro B.» Ce que résume bien Christophe Le Bouille : «J'espère que malgré l'urgence il n'y aura pas de dérives qui viendront fausser la compétition.»

 

publié le 1 février 2020 à 00h10

Jeep Élite

commentaires (2)

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yapadesoucix

aujourd'hui à 14h53

La solution c'est de créer une ligue fermée. Pas de montées, pas de descentes et du spectacle à la clé! La ligue peut augmenter son nombre de participants si ils répondent aux critères financiers et sportifs.