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Interview de RD dans le JSL

Chalon est aujourd’hui 14e avec 7 victoires pour 13 défaites. Quel bilan faites-vous après ces 20 matches joués ?

« Sur le papier, on devrait être Top 8. Match après match, il ne manque pas forcément grand-chose et, en même temps, on a l’impression d’être très loin. Nous n’avons pas de croyance, de hiérarchie. Dans cette équipe, chaque joueur pense être le meilleur du monde. Je leur ai dit : “Beaucoup se sentent l’âme d’un chef, très peu l’âme d’un soldat.” Et pour gagner une guerre, il y a besoin de gars qui aillent sur le champ de bataille. Malheureusement, on a très peu de joueurs comme ça. »

 

C’est pourtant comme ça que l’équipe a été faite…

« C’est une équipe archi mal construite et je suis conscient des mauvais choix de notre part, côté dirigeant, depuis plusieurs saisons. On avait une identité de club formateur et on l’a délaissée. Cela fait trois ans que l’on met plus sur la masse salariale et que l’on est ridicule au niveau des résultats, ou disons pas à la hauteur. »

 

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Il y a d’autant moins de soldats que vous perdez Ousmane Camara fin février (rupture du tendon d’Achille) mais que vous ne le remplacez pas.

« On a jusqu’au 28 avril pour recruter. Stéphane Gombault, ça n’a pas marché. Donc ça ne peut pas être un JFL parce qu’il n’y a rien de mieux sur le marché qu’Yvann (Mbaya). Ce doit être un étranger, ce qui implique de sacrifier Rafi (Menco), Myles (Hesson) ou Garrett (Sim). Ou alors, on se dit qu’on a sept étrangers et qu’on en laisse un de côté. Est-ce la meilleure manière de souder un groupe pour se sortir de notre situation ? Il faut vraiment tomber sur un joueur du type Nate Wolters (meneur “sauveur” en 2018, ndlr). Là, on casse la tirelire. Si c’est pour faire un Aaron Epps (pigiste de Camara en 2019), ce n’est pas la peine. »

 

Y aura-t-il un nouveau joueur d’ici mercredi ?

« On s’est penché sur la question la semaine dernière avec Fabrice (Turmel, le scout du club) et on a trouvé deux joueurs qui évoluent en Turquie. Mais le championnat, du fait du Covid, s’arrête finalement le 2 mai donc c’est réglé. Après, je ne dis pas que j’abandonne l’idée pour autant. J’ai envie de garder l’option de secouer le cocotier parce que tout le monde ne se sent pas en danger dans cette équipe. »

 

Aujourd’hui, est-ce la crise à l’Élan Chalon ?

« Non. Par contre, si on perd contre Gravelines mardi, on sera dans un bon début de crise. C’est simple, sur les cinq matches qui viennent, on doit en prendre au moins deux. Si ce n’est pas mieux, il faudra prendre une décision. Et ça sera trop tard pour faire venir un joueur… »

 

Le fusible suivant, c’est donc le coach.

« Oui, il ne restera plus que ce levier d’action. Aujourd’hui, très clairement, je ne l’envisage pas. Pour moi, on a besoin de stabilité. Après, si dans cinq matches, on a perdu les cinq, il faudra bien faire quelque chose. Mais ça me ferait mal au cœur d’en arriver là. Et puis, on a déjà versé assez d’indemnités à des entraîneurs ces dernières années (Choulet puis Hervé, ndlr). »

 

BeBasket a révélé cette semaine que vous envisagiez de recruter un directeur sportif, poste qui n’existe plus depuis le départ de Crawford Palmer en 2019.

« Oui, ce sera décidé ce week-end, l’idée étant qu’il prenne ses fonctions d’ici la fin du mois. On a eu des dizaines de candidatures pour finir sur quatre noms (Arnaud Marius, Steed Tchicamboud, Léo de Rycke et un statisticien italien). On a une vraie lacune à ce niveau-là. On est d’ailleurs sous staffé au niveau sportif alors qu’on a une machine de guerre dans les bureaux. Ça a marché jusqu’en 2017. Depuis, on est en réaction. »

 

Sous-staffé, c’est-à-dire que vous envisagez de le renforcer encore dans le futur ?

« Oui, on est en train de réécrire le projet club. Il pourrait s’appeler Élan post-covid. Ou post-échecs, on ne va pas se mentir. On a loupé le virage de 2017, c’est une évidence. On veut redorer notre image, à savoir former et faire progresser. Depuis dix ans, les choses ont évolué, pas notre degré d’exigence. Il faut qu’on se renforce au niveau de notre coaching individuel, travailler sur le physique, le mental, la nutrition… On a délaissé tout ça. Quand on voit Ibrahima Fall Faye (formé à Chalon de 2014 à 2017) éclater à Anvers pendant qu’on signe Roberts puis Buckner… Il faut un peu de patience et de stratégie. Retrouver une ligne directrice. »

 

Une ligne directrice qui sera incarnée par le binôme Juillot/Delpon ?

« Tout ne repose pas sur nous, il y a une réelle volonté de prendre des décisions collégiales. La preuve : pour recruter le directeur sportif, il y a eu deux sortes d’entretien. Un purement sportif avec Dominique (Juillot) et moi. Et un autre davantage orienté vers la capacité à gérer, fédérer, manager… par un conseil de chefs d’entreprise. »

 

C’est-à-dire ?

« On a un comité de pilotage toutes les semaines, avec huit personnes au total, dont trois qui ont été mandatées sur le recrutement. »

 

C’est une piste pour la gouvernance du club de demain, sachant que Dominique Juillot veut transmettre la main depuis plusieurs saisons maintenant ?

« Dominique veut passer le témoin, oui. Mais il aimerait le faire dans des conditions sereines. On verra une fois que l’épée de Damoclès ne ser a plus au-dessus de notre tête. »

Certains méa culpa, mais tout n'est pas dit. La gestion de JDC après 2017 et le forcing pour faire revenir PH. Maintenant après de demi frère, on cherche à faire revenir le fil spirituel. Donc quelque part on persiste dans l'erreur. Interview interressante, mais tous les problèmes ne sont pas abordés sur le fond. 😕

Phil60 a réagi à ce message.
Phil60

Bon on est sûr maintenant que l'escroc  est bien dans la short liste pour le poste............de directeur sportif ou coach. A se taper la tête contre les murs. Comment ce garçon qui il y a encore 10 jours dans Bebasket expliquant qu'il fallait le laisser travailler tranquille en bas de l'échelle du basket pour qu'il puisse apprendre le métier, progresser dans les différents niveaux pour éventuellement finir par entraîner un club de ProA puisse 15 jours plus tard être parmi les 4 prétendants au poste.

On nous prend vraiment pour des.........

D'autre part RD a visiblement tout fait dans le JSL pour diluer les responsabilités des décideurs actuels en parlant de décisions collégiales.

Que dire sur la supposée recherche d'un pigiste faite par lui même et le scout du club ? 2 personnes en partie responsable de la chienlit du recrutement depuis le titre.

Qui ont été les principaux responsables de la venue de: Cooper, Myers, Buckner, Roberts, Garrett, Klobucar, Thornton, Palacios, Epps, Roznfeld, Dorsey, Gillet, Farr, Sherpherd, Joseph, Putney, Smith, (même si JDC a une responsabilité sur ces derniers)

Combien de nos jeunes formés au club ont été rejetés par celui-ci sans leurs donner la possibilité de pouvoir s'exprimer.

Qui a décidé de jouer un jeu fait de courses et de contre attaque rapides avec des meneurs d'1.60m mais qui depuis 2017 se révèle incapable de jouer sur 1/2 terrain

Que dire du poste de directeur sportif qui dixit RD n'existe plus depuis le départ de Palmer en 2019 ? Ce poste n'a jamais existé dans la forme qu'il devrait lui être dévolu à savoir: être le responsable de tout le secteur sportif (coach, recrutement, centre de formation etc...etc).

Qui a pris la décision de couper JDC, de prendre PH et maintenant JE en attendant de le rendre coupable et de le virer..? et en mettant........? à sa place.

L'argent du titre 2017 aurait dû servir en grande partie au sportif mais il a été utilisé entre autre pour obtenir le label Or, pour des aménagements des salons VIP et d'autres investissements futiles.

Notre club a voulu comme dans la fable de la Fontaine se comporter comme " la grenouille" malheureusement pour elle sa fin fut tragique.

 

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