On est en vacances !

Blois s’impose ce soir lors du match 3 et renvoie l’Elan à la case départ, sans toucher les 20 000 !

Ce match est à l’image de la saison et de cette équipe : un match couperet commencé sans les ingrédients nécessaires. Comment espérer gagner un match d’hommes en jouant à un rythme de sénateur ? Tant et si bien que Max Pacquaut a dû prendre temps mort au bout d’une minute et quatorze secondes, 4 0 pour Blois… Mais cela n’empêchait pas le bateau de couler 10 – 0 pour les locaux…

C’est en continuant de jouer à la baballe, que l’Elan prenait un éclat de près de 20 points, dans une rencontre qui tournait à l’humiliation. 37 – 19 pour Blois au bout de 14 minutes de jeu, dans un match 3 de playoffs.

Daignant se mettre à jouer, les enfants gâtés de l’Elan n’abdiquait pas, grâce à un coup de chaud de Washington. Chalon revenait grâce à du mieux en défense, notamment avec le jeune Eliezier Vanérot. Grâce à un panier au buzzer à 3 point Blois repartait avec 10 points d’avance.

Que dire de la seconde mi-temps ? Un suicide en règle d’une équipe dénué de QI basket et qui ne tient pas la pression. Cette équipe sans mental ni collectif déjouait systématiquement tous les moments clés : enchaînement de pertes de balles sur plusieurs possessions successives alors que l’Elan pouvait égaliser ou repasser devant, partir à l’abordage à l’attaque, oublier les retours défensifs… Si ce n’était qu’une fois dans le match ou dans la saison, mais non…

22 balles perdues. 12 points laissés aux LF…. Chalon est incapable d’apprendre de ses erreurs et de se canaliser.

Blois était pourtant jouable sur la série mais à montré des qualités que nous n’avons pas eu cette année notamment l’abnégation, une motivation sans faille et des individualités au service du collectif. Cette victoire est méritée pour l’ADA et son entraîneur Mickael Hay.

Montera en Élite : Blois, Vichy, Asa ou Antibes. Il y a quand même de quoi nourrir des regrets. Avec le plus gros budget de Pro B, l’Elan Chalon a prouvé que l’argent ne fait pas le bonheur.